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Effets de l’activité physique sur la santé mentale

Effets de l’activité physique sur la santé mentale

1h00, 60 minutes, 3600 secondes seulement, d’exercice physique par semaine, suffirait à diminuer et prévenir de manière significative un état de stress, anxiété ou dépressif. Si peu de temps pour ces effets et pourtant …, qui le prend ?
On connait aujourd’hui les bienfaits de l’activité physique sur la santé en général, même si l’on cherche toujours à comprendre l’ensemble des mécanismes responsables et l’on s’intéresse de plus en plus à ces effets sur la santé mentale.
Aujourd’hui on estime que 12% de la population connait un trouble de la santé mentale plus ou moins sévère chaque année. Cela affectera environ 1 personne sur 5 au cours de sa vie et ce chiffre tend à augmenter. Plus de la moitié de la population est aujourd’hui sédentaire et de moins en moins active, cela représente un risque accru de maladie aussi bien physique que mentale dans les années à venir.
De plus en plus considéré comme un traitement psychothérapeutique à part entière jusque-là négligé, l’activité physique démontre des bienfaits sur de nombreux facteurs qui peuvent s’expliquer en partie à partir d’un modèle biopsychosocial.

Aujourd’hui la majorité des études rapportent un effet bénéfique de l’activité physique sur la santé mentale des individus quel que soit le style de pratique choisi.
Les effets sont de deux types :

  • A court terme après l’exercice (20 minutes seulement), avec un effet énergisant et de détente, associé à une augmentation des capacités d’attention, de mémoire, de résolution de problème, mais également une amélioration de l’humeur et renforcement des émotions positives.
  • A long terme on observe une amélioration du sentiment d’efficacité personnel, grâce à l’amélioration de la condition physique, de la confiance et de l’estime de soi, de la santé. Cela permet ainsi d’augmenter notre capacité de résistance face à des situations de stress.

Les recommandations optimales actuelles sont de pratiquer une activité physique d’intensité modérée 3 à 5 fois par semaine de 20 à 45 minutes. Le type d’activité n’aurait quant à lui pas d’influence particulier sur les effets retirés, ce qui nous permets de conseiller une activité que l’on affectionne avant tout ! Sur le long terme des effets significatifs sont identifiés après un programme de 8 semaines s’associant à un effet protecteur par la suite en prévenant le risque de rechute.
Le kinésiologue aura comme rôle de vous apporter les outils nécessaires à une bonne pratique (Quoi, Quand, Comment) compatible à votre réalité quotidienne. Il s’agira d’établir de bonnes habitudes de vie, de développer vos connaissances, de se fixer des objectifs, mais également de vous soutenir, motiver, écouter, encourager, féliciter, etc… .
C’est ça un kinésiologue !